Gérer un projet ?

La gestion de projet est le mode de réalisation d'un projet, où l'application des techniques de gestion pendant le cycle de vie du projet permet d'atteindre des objectifs précis.

Définition de L'AFNOR

La gestion de projet couvre l'ensemble des outils, techniques et méthodes qui permettent au chef de projet et à l'équipe plus ou moins nombreuse, qui lui est directement associée, de conduire, coordonner et harmoniser les diverses tâches exécutées dans le cadre du projet, afin qu'il satisfasse aux besoins explicites et implicites pour lesquels il a été entrepris.

• Cycle ou cyles?

  Il y a de nombreuses méthodes pour gérer un projet
  Cela dépend de la taille du projet, de sa complexité, de l'esprit et des valeurs intrinsèques à l'entreprise, de sa technicité, sa criticité.
  La gestion d'un projet passe avant tout par la communication, le partage et l'adhésion des utilisateurs au projet.
  Compte tenu des différents critères ci-dessus, il n'y a pas une mais des méthodes pour mener à bien un projet et respecter les délais. C'est pourquoi il n'y a pas un mais des cycles de vie qui diffèrent en fonction des projets.
  «Savoir pour prévoir, afin de pouvoir.» Auguste Comte




• Activités pour gérer un projet

  Définition des objectifs à atteindre pour le projet. Le but.
  Analyse, formalisation des besoins du client et faisabilité.
  Conception générale. Il s'agit de l'élaboration des spécifications de l'architecture générale du logiciel.
  Conception détaillée, consistant à définir précisément chaque fonctionnalité du logiciel.
  Développement du logiciel sous forme de code. Phase de programmation.
  Tests unitaires, permettant de vérifier inidividuellement chaque fonctionnalités, sécurité du logiciel conformément aux spécifications.
  Intégration, dont l'objectif est de s'assurer de l'interfaçage des différents éléments du logiciel. Elle fait l'objet de tests d'intégration.
  Qualification (ou recette), c'est-à-dire la vérification de la conformité des fonctionnalités du logiciel attendues par le client et conforment aux spécifications initiales.
  Documentation, visant à produire les informations nécessaires pour l'utilisation du logiciel et la maintenance de ce dernier.
  Mise en production, paramétrages finaux.
  Maintenance corrective ou évolutive.

• Les modèles de gestion de projet

  Ils sont au nombre de trois :
  - Les modèles séquentiels
  - Les modèles itératifs
  - Les modèles agiles




• Modèles séquentiels

  - Modèle en cascade
  Seule une étape terminée et validée permet de passer à la suivante, ou de revenir à la précédente.
  - Modèle d'intégration
  Il est particulièrement adapté à la sous-traitance technique. Les contraintes de délais sont transférées au fournisseur permettant une bonne gestion budgétaire.
  - Modèle en «V»
  Il présente une assurance et un contrôle de la qualité renforcés. Les évolutions des besoins peuvent ?tre intégrées et permet une réduction des riques.
  - RAD
  Il est préconisé pour des projets à fortes contraintes (architecture, co?ts, délais). Il réduit les temps de développement et favorise la communication avec moins de «bureaucratie».
  
  

  Modèles itératifs

  - Le modèle incrémental
  Il est basé sur la réalisation de sous-ensembles assurant chacun une partie fonctionnelle de la solution. Le prototype est itéré jusqu'à l'obtention du produit final.
  - Le modèle «en spirale de Boehm«
  Mise en avant de la gestion du risque. Composé de plusieurs cycles dont chaque cycle est défini par 5 phases ( objectifs à atteindre, analyse des risques, plan de développement, développement et vérification, contrôle des résultats et plannification du cycle suivant) aboutissant à un livrable.
  - Le modèle «UP»
  Méthode générique de développement de logiciel qu'il faut adapter à chaque projet. Il se compose de 4 activitésprincipales ( définition d'une vision globale du projet, représentation idéale de la solution, mise en place de l'ensemble des éléments opérationnels, mise en production des développements ).
  
  

  Modèles agiles

  - Le modèle «ASD»
  Il s'adresse aux projets de type «e-business». Réalisation du projet dans des délais assez courts avec de nombreux changements et incertitudes.
  - Le modèle «DSDM»
  Il est basé sur une étroite collaboration entre les utilisateurs et les développeurs. Les développements sont itératifs pour une solution au plus près des attentes des utilisateurs.
  - Le modèle «FDD»
  Il consiste en la mise en place d'itérations très courtes pour limiter les risques ( 2 semaines ) avec production d'un livrable fonctionnel. Chaque livrable est utilisable.
  - Le modèle «Crystal»
  Il est très fléxible par rapport aux changements. Les livraisons sont fréquentes. Il procure une très forte efficacité dans les projets de petite taille.
  - Le modèle «SCRUM»
  Il améliore la productivité des équipes de développement. Il est adapté à tout type de projet ( pas uniquement Informatique ). Son cycle de vie se compose de 3 phases ( la phase d'initialisation, le «sprint», la phase clôture ).
  - Le modèle « XP»
  Il est idéal pour de petites équipes dans un contexte très changeant. Communication, choix d'une solution simple, retour d'expérience et livraison au plus tôt sont les maîtres mots de ce modèle.

• La dématérialisation

  Par notre accompagnement au quotidien nous sommes acteurs actifs dans une démarche éco-responsable auprès de nos clients dans leurs projets de dématérialisation, de numérisation.
  Par le passé, nous avons mis en place des solutions de dématérialisation pour l'élaboration d'appels d'offre au regard de la législation en vigueur.
  Les musées, les établissements publics ou privés et autres administrations, par leur mutation aux technologies numériques nous ont fait confiance pour nos analyses, nos conseils et la mise en place de solutions vertes.
  Ceci a permis un gain de papier, d'encre et d'energie pour la planète.
  De m?me, d'autres solutions tout aussi innovantes ont vu le jour pour palier à des volumes d'emails excessifs en élaborant des solutions basées sur le protocole FTP.




• Le distanciel

  La pandémie actuelle nous a montré que le distanciel fonctionne. De plus, les technologies et services sont devenus suffisamment matures pour éviter des déplacements riches en émissions de CO₂.
  C'est pourquoi, lorsque cela est possible, nous privilégions les réunions à distance lorsque l'ordre du jour n'est pas de nature critique.
  Ceci nous permettant d'intervenir sur de plus grandes distances et dans un temps imparti bien plus réduit.
  
  Ce qui est bon pour l'Homme peut l'?tre tout autant pour la nature et cette Terre qui nous héberge...